"War Room" - preview SEC: la conférence reine

Avec six équipes dans le top 10 de présaison, 8 dans le top 25, la SEC est encore une fois la meilleure conférence du pays. D'Arkansas à Tennessee, de Vanderbilt à LSU, la conférence propose encore une fois ce qui se fait de mieux en terme de baseball. Alors cela va-t-il se traduire par un "three-peat" pour la conférence?
Arkansas pour la régulière, Mississippi State pour les College World Series
Kevin Kopps et Arkansas nous ont émerveillé. Intraitables et quasi invincibles la saison dernière, le golden spikes et son équipe ont tout raflé en SEC. Non contents de terminer premiers de leur division et meilleur bilan en saison régulière, les Razorbacks ont également émergé lors d'un tournoi SEC de toute beauté!
Alors que Tennessee, Vanderbilt et autre Ole Miss semblaient les plus proches de les remplacer en cas de faillite avant l'arrivée à Omaha et pour prétendre au graal de fin de saison, c'est finalement Mississippi State, face aux Commodores pour représenter un peu plus la domination de la Southeastern, qui l'a emporté derrière son exceptionnel ace, Will Bednar! Le nouveau joueur des Giants de San Francisco a tellement dominé la saison qu'il est monté au même niveau que le one two punch attendu de Vanderbilt, Jack Leiter-Kumar Rocker, niveau qui lui a permis de terminer drafter au premier tour, comme ses deux compères*.
La draft 2021 a été gourmande en joueurs de SEC avec 67 joueurs sélectionnés, la draft 2022 devrait également en récupérer un certain nombre, gage de la qualité des joueurs qui s'engagent dans ces universités, et gage également de la qualité des staffs qui dévelopent des talents bruts afin de les aider à affiner leurs qualités avant de continuer leur formation en ligues mineures, l'antichambre de la MLB.
Une SEC dominante, une SEC trépidante, une SEC confiante en ses capacités de continuer à dominer le baseball national. Et une SEC dont on va parler ci-dessous!
L'après Kopps leur va si bien

Si Arkansas a été exceptionnel l'année dernière, l'université le doit à Kevin Kopps, son releveur élu meilleur joueur universitaire, mais également à Patrick Wicklander, son ace parti également chez les pros, tout comme Christian Franklin ou encore Casey Opitz. Autant de joueurs qui manqueront aux Razorbacks, et pourtant...
En plus de joueurs comme Robert Moore, Cayden Wallace ou encore Brady Slavens, couplés aux arrivées de joueurs attendus au niveau pro dès le lycée comme Peyton Stovall, des transfuges expérimentés comme le receveur Michael Turner et l'ex outfielder de Wake Forest Chris Lanzilli sans oublier des arrivées pour combler des besoins, comme le sophomore, ancien d'Oklahoma Jace Bohrofen, Arkansas possède en son sein un coach élite et des lanceurs qui vont avoir l'espace pour s'exprimer (coucou Peyton Pallette).
Fort d'une profondeur d'effectif assez incroyable, que manque-t-il du coup à cette équipe pour faire aussi bien voir mieux que l'année dernière?
Déjà il va falloir que Peyton Pallette, mais aussi et surtout Jaxon Wiggins, Hagen Smith voir Connor Noland donnent satisfaction dans la rotation des "Hogs".
Ensuite, il faut quand même se rendre compte que l'année dernière, au-delà du niveau intrinsèque de l'équipe, une atmosphère, un élan de la gagne a été mis en place. Arkansas a remporté chacune des séries en saison régulière, malgré un calendrier complètement fou. Cette équipe semblait porter par quelque chose d'autre que leur niveau. Et réussir à reproduire tout ça de nouveau n'a rien d'aisé. Un début de saison un peu moins bon peut déclencher une suite bien plus compliquée face à des équipes qui attendront de pied ferme leurs séries face aux Razorbacks.
Et enfin, il va falloir que les recrues soient au niveau, surtout Turner en qualité de receveur, le poste le plus important en baseball. L'attaque semble sur le papier toujours incroyable mais rien n'est automatique. La défense devra être au diapason, avec des habitudes à recréer, suite au départ de "pièces" clés.
Tout est possible en baseball universitaire, comme dans le sport en général, mais on peut être sûr que Coach Van Horn aime la position dans laquelle lui et ses gars se trouvent au départ de la saison.
Mississippi State vers un nouveau "trip" du côté d'Omaha?

Chris Lemonis et ses troupes l'ont fait! Depuis son arrivée sur le banc des Bulldogs il y a 3 saisons de cela, ces derniers ont validé leur ticket pour le Nebraska à chaque fois, et s'y plaisant fortement, ils ont prolongé le plaisir jusqu'au bout en remportant le premier titre universitaire de leur histoire (quasiment 145 ans)!
Derrière un Will Bednar strastosphérique et des relais incroyables comme ceux de Landon Sims, Mississippi State a construit sa réussite sur un corps de lanceurs excellent, mais également sur un lineup consistent emmené par les deux "Tanner" (le receveur Logan Tanner et son accolyte du champ exterieur Tanner Allen).
Après une saison de titre, et dans une compétition où le changement, le renouvellement est dans son essence même, Mississippi State s'en sort plus que bien sur le papier, car si la fac a perdu Tanner Allen, drafté par les Marlins, et Will Bednar, drafté lui par les Giants, Logan Tanner, l'un des meilleurs receveurs de la nation, est de retour, tout comme Kamren James, Brad Cumbest, Kellum Clark, Luke Hancock ou encore Landon Sims! Autant dire que le turnover attendra, et que les 'Dogs peuvent de nouveau voyager du côté d'Omaha en fin de saison. Du coup quelles sont les interrogations à avoir du côté de Starkville?
Eh bien, comme le dit D1 Baseball, les interrogations se situent plutôt du côté du changement de rôles de leurs lanceurs. Landon Sims par exemple, utilisé en releveur voir closer précédemment, devrait transitionner vers la position de lanceur partant, avec le lot d'ajustements que ce type de changement amène, surtout sur une position où les habitudes sont importantes afin d'avoir un rendement optimal. Autre interrogation légitime, c'est bien sûr l'intégration des nouveaux venus. Bien qu'ils ne soient pas nombreux, certains, comme RJ Yeager (ex Mercer), vont être attendus avec des rôles plus ou moins importants. Et arriver dans une telle équipe, dans une telle conférence avec le lot d'attente associé ne sera pas une mince affaire pour tous ces joueurs. Enfin, Mississippi State est une grosse équipe au milieu de grosses équipes, et ça c'est quand même important à souligner. Dans la position du chasseur ces dernières années, les voilà dans la position du chassé cette fois. A voir donc comment ils s'en sortiront!
Vanderbilt si bon que ça?

Tim Corbin a fait de Vanderbilt une puissance du college baseball cette dernière décennie. Habitué à recruter de forts potentiels au lancer, Les Vandy Boys vont devoir cette année faire sans leur 1-2 punch exceptionnel de la saison dernière. Exit Jack Leiter, exit Kumar Rocker et la transition est plus abrupte que ce que l'on pourrait croire. Alors attention, Carter Holton est un freshman pétri de talents, l'un des meilleurs lanceurs du pays lors de ses années Lycée, et Milwaukee avait d'ailleurs jeté son dévolu sur ce dernier lors de la draft 2021 (19e tour). Ayant participé au Perfect Game All-American Classic l'été dernier, Holton a donc choisi de se donner une chance de se développer en un futur pick du premier tour (sa cible étant la draft 2024) en venant se développer sous les ordres d'un coaching staff qui a prouvé ses dernières années dans ce domaine (on se rappelle Walker Buehler au delà des deux joueurs de la saison dernière). Il vient se greffer à une rotation composée principalement de sophomores comme Patrick Reilly, et cette rotation n'a pas eu l'occasion de faire ses preuves lors des rotations de week-end la saison dernière, et face aux lineups de la conférence, il va falloir que chacun d'entre eux se montre fort mentalement.
Côté lineup, les Commodores sont toujours aussi bien armés, avec en chef de file le meilleur voleur de bases de la nation, Enrique Bradfield Jr. Dire que ce dernier n'est que sophomore et donc que Vanderbilt va encore profiter de lui pour deux saisons...
Carter Young, le talentueux shortstop va vouloir rassurer les scouts avant la draft qui arrive (normalement), lui qui a eu des problèmes de nombre de retraits élevé notamment en fin de saison et son comparse receveur/1B Dominic Keegan va vouloir montrer un visage plus proche de ce qu'il montrait en mars avril dernier plutôt qu'en juin. Parker Noland, Tate Kolwyck et le freshman Davis Diaz seront autant d'atouts dans la manche de Corbin pour continuer de truster les premières places de la conférence, et ensuite espérer un nouveau voyage dans le Nebraska.
Le reste de la conférence
Il y a tellement d'équipes qui peuvent postuler à une place au sommet de la SEC qu'il a fallu faire des choix sur les 3 équipes focus de l'article. Mais ne vous inquiétez pas, on va tout de même développer un minimum les équipes restantes:

A Ole Miss, tout est au beau fixe! Non content de revenir avec le même lineup que la saison dernière, lineup qui était le meilleur de la conférence à la batte et deuxième au scoring, les Rebels sont partis à la chasse au lanceur afin de remplacer Doug Nikhazy (parti à Cleveland) et Gunnar Hoglund (parti du côté des Blue Jays de Toronto), en plus de faire confiance à un joueur comme Derek Diamond pour consolider leur rotation. Avec Jack Washburn, en provenance d'Oregon State, et surtout John Gaddis, l'expérimenté lanceur de Texas A&M-Corpus Christi, Ole Miss tentera de pallier le départ des ses "co-ace". Le retour en bonne santé du coeur et des c******* des Rebels, Tim Elko, fera le plus grand bien à cette équipe pour la solidarité et l'aspect mental. Et bien sûr on est obligé de toucher un mot sur l'un des meilleurs joueurs de la nation, le shortstop sophomore Jacob Gonzalez. Comme Bradfield Jr pour Vanderbilt, ce dernier devrait encore ravir les fans de l'université d'Oxford ces deux prochaines saisons, tout comme les scouts MLB! Ne soyez pas surpris de retrouver cette équipe tout en haut de la conférence, et même à Omaha en fin de saison.
La santé sera le principal adversaire de cet effectif, taillé pour être champions!

Et si la meilleure acquisition de LSU cette année était le coach? Jay Johnson, meilleur coach MWC lorsqu'il s'occupait de Nevada, puis meilleur coach PAC-12 la saison dernière avec Arizona, vient amener toute sa science à un groupe talentueux. Celui qui a amené les Wildcats aux College World Series en 2016 hérite d'un groupe déjà fort, notamment offensivement, auquel il va pouvoir ajouter son joueur chouchou, le très attendu Jacob Berry! L'infielder a réussi une énorme année freshman incroyable dans l'Arizona, et de par son statut d'éligible à la draft dès cette saison, il sera observé et attendu en qualité de fer de lance de l'attaque des Tigers.
Au-delà de Berry, il faut rappeler que LSU a récupéré l'an dernier le très attendu Dylan Crews, que toute la MLB attend de pied ferme en 2023. Pour sa première saison universitaire il n'a pas déçu, et nul doute que sa production en plus de celle de Berry, mais également Gavin Dugas ou autre Cade Doughty devraient propulser LSU parmi les meilleures équipes offensives de la conférence.
Jaden Hill parti vers le monde professionnel, il incombera à Javen Coleman et Garrett Edwards de step up côté lanceurs, afin de permettre à LSU de rester compétitif et d'aller chercher ce ticket pour Omaha.
S'il y a une équipe qui a vraiment été stoppé dans son élan par la pandémie, c'est Florida. Les Gators étaient tout simplement injouables lors des premières semaines en 2020. Mais l'arrêt prématuré de la saison et le retour sur les terrains en 2021 ont semble-t-il eu raison de l'aspect invincible du groupe de Kevin O'Sullivan. La saison ne fut pas totalement décevante pour autant et cette saison 2022 pourrait propulser la fac tout en haut de la SEC.
Si on occulte la perte de Tommy Mace, drafté par les Guardians de Cleveland, Florida a gardé son noyau, avec notamment le retour surprise de Jud Fabian, pourtant drafté au second tour par les Red Sox, et l'a même renforcé avec des jeunes talents recrutés (2e classe de recrutement du pays!) afin de proposer un mélange d'expérience et de "jeunesse" explosif. Les questions que peuvent poser ce groupe se trouvent du côté de la rotation car, si Hunter Barco est l'ace de Florida, derrière lui la rotation est moins claire, notamment pour les séries du week-end. L'idée va être de développer les talents recrutés comme Pierce Coppola afin d'en faire des starters solides en SEC au plus vite. De ce développement dépendra la qualité de la saison des floridiens.
Tony Vitello est en train de faire du très bon travail du côté de Tennessee ces dernières années. Les Volunteers sortent d'une saison exceptionnelle, validée par un passage du côté d'Omaha! Même si certains observateurs s'interrogent avec quelques départs clés comme le receveur Connor Pavolony (parti chez les Orioles) et leurs 3 meilleurs frappeurs, Tennessee a un effectif très plaisant avec des potentiels plus élevés que certains départs à pareil stade de leur carrière. Entendez par-là que Blade Tidwell, Drew Gilbert et Jordan Beck sont des potentiels 1er/2nd tour de draft à l'orée de la saison. Vous y ajoutez les retours de vétérans importans comme Russell, Lipcius ou encore Lipscomb, l'espoir de voir un Cortland Lawson prendre de l'importance au poste de shortstop, un Kyle Booker se positionner dans le haut du lineup avec une batte régulière et de réelles qualités sur base et vous obtenez une équipe qui peut encore une fois remporter la SEC East et se permettre d'avoir des ambitions à l'échelle nationale.
Attention à Georgia! La fac dirigée par Scott Stricklin pour une 9e saison peut nourrir de plus grandes ambitions que la saison dernière, avec l'un des effectifs les plus expérimentés de la division. Derrière son ace Jonathan Cannon, le transfuge de JUCO Dylan Ross ajoute un peu plus de poids à une rotation déjà forte. La défense possède du talent à toutes les positions grâce à ce mélange d'expérience et de maturité athlétique. Si l'attaque se retrouve, comme ce qu'elle avait permis d'entrevoir en 2020, alors on ne parlera plus de Georgia comme un potentiel candidat mais comme un favori de sa division, et une fac qui accueillera des Regionals lors du tournoi national.

South Carolina va devoir espérer que les départs seront compensés par la prise de pouvoir des successeurs. Ayant perdu ses 3 meilleurs lanceurs, sans compter deux de ses meilleurs frappeurs de la saison dernière, les gamecocks vont espérer que ceux qui n'étaient que des potentiels prouveront être bien plus avec des responsabilités accrues.
Sur le papier en tout cas tout laisse penser que Will Sanders et Julian Bosnic remplaceront avec brio Thomas Farr et Brannon Jordan, tandis que Michael Braswell aura une belle pression sur les épaules, étant un freshman shortstop amené à être titulaire. Mais si défensivement l'équipe reste au niveau déjà vu la saison dernière, alors l'optimisme est de mise pour South Carolina, car l'offense semble être mieux construite que la saison dernière. La SEC étant chargée à bloc, difficile de voir malgré tout ces derniers terminer tout en haut de leur division.
Qu'attendre de Texas A&M? Eh bien les forces de la saison dernière semblent moins tangibles cette année, quand les faiblesses semblent avoir été gommé à coup de transferts intéressants et bien vu. Du coup les Aggies pourraient passer d'une attaque médiocre à une attaque intéressante, avec des joueurs comme Dylan Rock, transfuge de UTSA, et dont les stats au bâton feront du bien dans le haut du lineup, ou encore le receveur expérimenté Troy Claunch, transfuge d'Oregon State. Avec ce dernier une partie de la défense pourrait step up.
Par contre difficile de remplacer les lanceurs Dustin Saenz, Bryce Miller et Chandler Jozwiak, si dominants la saison dernière. Dans un souci de combler ces pertes, l'université de College Station a récupéré le lanceur doué de Texas Tech Micah Dallas mais il leur faudra voir une confirmation des belles choses montrées par Nathan Dettmer, et espérer que le freshman Ryan Prager réussira le passage à l'étage supérieur, surtout quand il s'agit de la SEC. L'arrivée la plus importante des Aggies semble tout de même être le coach Jim Schlossnagle, provenant de TCU. Ce dernier et son coaching staff ont donc déjà entamé les grandes manoeuvres via le portail des transferts afin d'équilibrer l'effectif et d'en faire une meilleure équipe que celle qui a terminé à la dernière place de la SEC West la saison dernière.
L'année de la maturité pour Kentucky? Déjà très intéressante défensivement, la Fac de Lexington a ajouté le lanceur de Miami (Ohio) Tyler Bosma pour renforcer une rotation déjà pourvu en talent mais qui a peiné à rester consistente et régulière la saison dernière. Zach Lee et Madgiel Cotto vont devoir montrer qu'ils sont bien plus que de forts potentiels, tandis que Cole Stupp devrait se montrer à la hauteur en qualité d'ace. Enfin, il faudra surveiller les améliorations offensives de Ryan Ritter, car le meilleur shortstop défensif de la SEC, voir de la Nation (rien que ça) ne cherche plus qu'à devenir une menace offensive consistente pour augmenter ses chances vis à vis de la draft à venir, et Kentucky pourrait en bénéficier. Une attaque qui devra donc montrer des améliorations générales afin de permettre aux Wildcats de rêver un peu plus cette saison.
Alabama de retour au National Tournament? Malgré une saison de conférence terminée sur un bilan négatif, le bilan global était positif pour le Crimson Tide, et ils ont donc pu faire un tour du côté des Regionals. Le baseball d'Alabama se base avant tout sur une défense excellente, et si les transerts Dominic Tamez et Graham Crawford, issus des JUCO, réussissent la transition afin de remplacer au mieux Sam Praytor côté receveur, alors la défense devrait de nouveau être au top cette saison. Il faudra par contre compter sur l'éveil des potentiels chez les lanceurs pour combler des départs importants et permettre au Tide de se placer bien mieux que la 10e place en SEC de la saison dernière sur cette position spécifique. Enfin offensivement, ce n'était pas tellement ça, donc il faudra également espérer des améliorations du côté des battes de Tuscaloosa.
Problèmes inverses pour Auburn qui avait l'une des meilleures attaques de la SEC la saison dernière. Par contre, malgré une bonne défense de champ, les lanceurs, avec un ERA moyen de 5.24 posaient clairement problème pour que l'autre université d'Alabama puisse être assez consistente au sein de la conférence. A Mason Barrett et autre Hayden Mullins de revenir avec plus de consistence et là, Auburn pourra clairement jouer autre chose qu'une fin de classement.
Pour finir un petit mot sur Missouri. Après une saison 2021 à oublier, avec des stats catastrophiques dans tous les aspects du jeu, "Mizzou" comptera sur les progrès de son groupe, de chaque côté de la balle, plus de l'apport de quelques transferts bien sentis, comme le transfuge de Charlotte, le lanceur Austin Marozas, afin de repartir sur des bases plus proches de leur saison 2019, et accrocher au moins un spot pour le tournoi SEC. Le tournoi national semble bien moins "à portée de tir" pour les Tigers, mais avec une certaine stabilité d'effectif, plus l'ajout de pièces importantes, l'optimisme est de mise pour ne pas revivre une saison aussi cauchemardesque que la précédente.
La meilleure conférence du pays devrait encore placer plus de la moitié de ses membres en Juin prochain. Certaines facs semblent déjà bien placées sur la ligne de départ, mais attention car un départ moyen pour n'importe qui peut vite devenir problématique en SEC.
Après la SEC, nous finirons notre tour des Power 5 lors du prochain numéro!
*Bien que drafté en 10e position par les New York Mets, Kumar Rocker n'a pas été signé par ces derniers, la faute à de grosses inquiétudes sur sa santé. Désormais hors cursus universitaire, le jeune joueur s'astreint à un programme qui lui permettrait de lancer en ligue indépendante afin de se présenter à la draft 2022